Au bout de combien de fois peut-on parler de tradition ? Deux fois c’est suffisant pour moi.
E. est mon amie depuis vingt-quatre ans. De ces amies là, il y en a quatre. Elles sont de celles qui supportent l’éloignement et les angoisses. Alors, il y a sept ou huit ans, lorsque nous sommes parties pour ce lever de soleil, il s’est passé quelque chose. L’ambiance lumineuse, le réveil dans la nuit, le moment de nos vies. Je n’en sais rien. Nous sommes rentrées en nous promettant de le refaire.
Le temps est passé bien vite.
Sept ans plus tard, nous avons pris le temps de nous retrouver pour un lever de soleil. Nous n’avions pas réaliser que le dernier (et le premier) était il y a si longtemps.
J’étais presque anxieuse, c’est drôle. Le réveil a sonné probablement 20 minutes après que mes yeux se soient fermés. La météo est très capricieuse cet été, alors j’ai abandonné l’idée même de soleil. C’était comme dans mon souvenir. Cette lumière, ce calme après la nuit de fête.
Toi, moi, la nuit. Amours inassouvis. Au fin fond de nos souvenirs. À l’heure des vagues. Tes cheveux sables et t’es cœur. Les vibrations, les nuages cotons.
Toi, moi, l’Océan.
24 années et seulement le début, j’espère qu’il Nous en reste de longues et belles devant Nous. Ne laissons pas autant d’années Pour laisser parler de Si belles habitudes à l’avenir. Merci d’être toujours là, Pour Tout, merci d’être toi, merci pour l’amour et les conseils. Merci de me faire confiance aussi. Bravo Pour la femme et l’artiste que tu es devenue et que tu as laissé s’exprimer, je ne cesserai de dire à quel point je suis fière de toi. Je t’aime.