Bonjour à tous !
Je suis heureuse de vous retrouver ici et de vous partager quelques mots et images. J’avais pensé cet article il y a bien longtemps, sans m’imaginer qu’un jour il puisse coller à l’actualité mondiale. Etre confiné, c’est naze mais on peut en tirer des choses intéressantes.
Je vous montre aujourd’hui des images que j’ai prise dans un seul et même lieu à différents moments d’une année, au fil des saisons et des lumières.
Je l’ai appelé : l’endroit improbable qui m’inspire. Tous les 15 jours environ, je me rendais quelque part où je passais une heure à… Attendre.
Au début, j’ai observé et écouté. Je me suis tout de suite sentie bien. J’ai aimé la hauteur et la vue. Que j’ai d’ailleurs photographié assez vite.
La première fois que le soleil est entré dans cette pièce, mon coeur s’est arrêté. C’était fou ! J’ai regardé la lumière danser, dessiner et épouser objets, corps et murs.
La fois suivante, j’ai amené mon boitier. Et puis, régulièrement ensuite, j’ai fait des images là-bas. Je n’amenais pas mon appareil photo spécialement pour ça. C’est aussi un besoin de temps en temps de l’avoir toujours avec moi. Par peur de manquer quelque chose.
Et je disais « un jour je réunirais toutes les photos que j’ai fait là-bas ».
C’est une expérience que j’ai faite un peu sans m’en rendre compte au départ : à répétition, pendant plus d’un an, j’ai fait des photos dans un même lieu. J’observe l’évolution de la lumière avec les saisons. Je constate le cadeau que sont ces stores. Aussi indispensable en été. Je regarde avec attention les personnes qui s’y sont rendues avec moi. Mes objets. J’ai le temps de calculer pourquoi se positionner comme ci ou comme ça, pourquoi attendre quelques minutes. Photographier en lumière directe ou à contre-jour.
Ce n’est pas une demande extérieure. Ce n’est pas une pièce de vie. Volontairement, je ne prends pas ce qui s’y passe. Ce n’est pas mon sujet. C’est un tête à tête avec moi-même. C’est prendre de la hauteur et remettre les pendules à l’heure.
La période que nous vivons actuellement est difficile. Etre confiné, même chez soi, par obligation est contre nature. J’essaie de toujours voir le côté positif des choses. Parfois, on ne peut le voir qu’une fois la situation passée.
J’ai continué à faire ce que je fais tous les jours : je prends des photos depuis chez moi. C’est pas toujours joli, c’est pas intéressant à chaque fois. Et puis parfois ça explose, ça fait boum dans mon coeur. Je ne veux pas rater l’occasion de faire une photo qu’importe l’humeur et la complexité d’une situation. C’est mon truc quoi. Cette situation est nulle, triste, anxiogène et plutôt que de m’en souvenir uniquement en ces termes, j’y colle des images.
Petit jeu :
Quitte à être confiné, faites l’expérience avec moi : je vous invite à faire une photo (ou plus) chaque jour de votre lieu de confinement pendant 7 jours. Prenez ce que vous voulez : la lumière, vos pieds, vos enfants, vos animaux, votre plat cuisiné, une décoration que vous aimez, la vue depuis votre fenêtre, etc.
Et si le coeur vous en dit, partagez-les avec moi et donnez moi votre ressenti : )
Je reviendrais dans 10 jours avec des images que j’ai faite pendant ces dernière semaines.
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