Vous connaissez cette sensation, celle d’avoir envie de quelque chose mais de ne pas se sentir capable de le faire ? Moi oui. Et il suffit de peu de choses pour que ça bascule de l’un à l’autre. Chacun à sa méthode, son mode d’emploi. On fait tous comme on peut, avec nos expériences dans la tête, nos bagages qui trainent derrière.
Cette envie de découverte, je l’ai depuis toute petite. Je disais que je ferais le tour du monde. Et puis il y a eu la vie. Après avoir fait le tour de moi-même, l’envie est revenue mais la peur n’est jamais loin. J’ai eu envie de démarrer « petit ». Bien que je pense qu’il n’y a pas de petits voyages mais plutôt un état d’esprit au départ et une volonté de découvrir, de se laisser porter. L’idée du road trip me correspond assez. Garder son indépendance et pouvoir passer d’un endroit à un autre quand on veut.
Alors, de ce road trip de 3 jours je retiens la météo parfaite à tout moment. Zuuuumaia. Les flyschs. La recherche des légumes. L’immensité des Bardenas. Ma zouzou. La jupe jaune. Mon peu d’endurance. Tapas et pastas. Vent frais. Poussière dans la voiture. Poussière sous les chaussures. 3 coups de cloche et un voeu. Bavardages. Textures, couleurs, odeurs. 1000km. Espagnol ou anglais. Plutôt anglais. 241 marches. Repsol et Marc Marques. Ombre et lumière. La playlist parfaite. Orage, arc-en-ciel et coucher du soleil. Bermeo. Murs multicolores et chaussures violettes suspendues. Les photos au volant. Les machines à sous. Partout. Freelensing. La fin du monde à Huesca. Les palmiers. La chambre d’hôtel. Terres sèches, craquelées. Les maisons surprises aux Bardenas. Arrêt pipi et autoportrait. La neige en avril au col du Pourtalet. Les dessins dans le sable. Monter. Descendre. Rire. Réfléchir. Et respirer. Respirer ailleurs.
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